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Josh Padley reconnaît que Reece Bellotti n'est pas un adversaire facile et voit en ce combat une occasion de faire ses preuves.
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John Evans
John Evans
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Josh Padley reconnaît que Reece Bellotti n'est pas un adversaire facile et voit en ce combat une occasion de faire ses preuves.
Josh Padley s’attend à une véritable épreuve pour confirmer sa légitimité chez les poids super-plumes lorsqu’il fera ses débuts à 130 livres contre Reece Bellotti.

Il y a à peine deux semaines, Bellotti a été arrêté au 12e et dernier round de son combat pour le titre européen vacant contre Ryan Garner.

À 35 ans, il a peut-être perdu ses ceintures britanniques et du Commonwealth, mais son engagement total et sa décision de tenter un KO improbable plutôt que de se contenter d'une défaite aux points ont prouvé qu’il avait encore la volonté et la détermination.




Padley (16 victoires, 1 défaite, 5 KOs) est considéré comme un boxeur en pleine ascension, mais il sait que Bellotti (20 victoires, 6 défaites, 15 KOs) n’est pas du genre à faire le minimum ou à se présenter uniquement pour encaisser un chèque.

Il est pleinement conscient qu’il aura un vrai combat à livrer lorsque les deux hommes s’affronteront en sous-carte du combat poids lourd entre Dave Allen et Arslanbek Makhmudov, le 11 octobre. L’événement sera diffusé sur DAZN depuis Sheffield, en Angleterre.

« Reece n’est pas un adversaire facile, il revient encore et encore. Pendant le combat, il ne te laisse aucun espace. C’est son style », a déclaré Padley à The Ring.

« Il suffit de regarder la carrière de Reece. Ce n’est pas la première fois qu’il perd. Il en est à quoi, cinq, six défaites ? Mais il revient toujours. »




« Je suis évidemment conscient que certaines personnes disent qu’il est peut-être sur le déclin. Mais ce n’est pas du tout le style de Reece. S’il devait arrêter, il l’aurait fait quand il a enchaîné quelques défaites d’affilée auparavant.

Il n’est pas comme ça. Il vient toujours pour tout donner. Lors du combat contre Garner, le meilleur homme a simplement gagné ce soir-là. Donc je suis certain que Reece va venir avec l’intention de corriger le tir contre moi. »

À moins d’être un suiveur assidu de la scène régionale britannique, il est fort probable que vous connaissiez Padley, 29 ans, principalement grâce à ses performances lors des galas de la Riyadh Season.




En septembre 2024, Padley est monté en catégorie à 140 livres et a créé la surprise en battant le très prometteur Mark Chamberlain, en sous-carte du combat où Daniel Dubois a mis KO Anthony Joshua au stade de Wembley.

En février dernier, le retrait de dernière minute de Floyd Schofield a laissé les organisateurs dans l’urgence de trouver un adversaire pour Shakur Stevenson, qui devait défendre son titre WBC des poids légers. Padley a répondu à l’appel en toute dernière minute, et bien qu’il ait été arrêté au neuvième round, sa performance courageuse lui a valu le respect du public.

En récompense, il a signé un contrat promotionnel avec Matchroom Boxing, ce qui lui a permis de se consacrer entièrement à la boxe, abandonnant ainsi son métier d’électricien.

Le combat contre Stevenson représentait une incursion prématurée — bien que lucrative — au niveau mondial, mais Padley dispose désormais de la stabilité et du soutien nécessaires pour construire sa carrière de manière structurée.

« Ma carrière est un peu particulière, parce que j’ai un peu atteint le sommet du sport avant même d’avoir traversé toute la scène nationale », a-t-il déclaré.

« Je suis passé d’un combat pour un titre de la Central Area à un combat à Wembley, qui aurait dû être pour la ceinture WBC Silver contre Chamberlain. Mais le poids a été modifié et on a dû annuler le combat pour le titre, donc c’est une situation un peu bizarre.

« Maintenant que j’ai goûté au niveau mondial, je redescends un peu, mais j’ai aussi envie d’y retourner. Et je pense que Reece est l’opportunité parfaite pour ça. »

Le Royaume-Uni compte une riche diversité de boxeurs actifs chez les 130 livres. Des noms comme Ryan Garner ou le vétéran et champion intérimaire WBA Jazza Dickens seront, à terme, des cibles naturelles pour Padley. Mais son profil déjà bien établi fera aussi de lui une cible pour de jeunes talents tels que Royston Barney-Smith, Giorgio Visioli ou Ibraheem Sulaimaan.

Bellotti, lui, se situe quelque part au milieu. Il s’est clairement démarqué de ses rivaux nationaux, mais a échoué au niveau européen.

Il devrait représenter un test idéal pour permettre à Padley de jauger sa place dans cette nouvelle catégorie de poids.

« Ces gars-là n’ont jamais vraiment été sur mon radar, car j’ai toujours combattu en lightweight, voire parfois en super lightweight », a-t-il expliqué.

« Maintenant que je redescends à cette catégorie, Bellotti est un nom parfait pour faire une déclaration dès mon premier combat chez les super-plumes. »
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