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L’entraîneur de Christian Mbilli, Marc Ramsay, reste indécis quant à une revanche contre Lester Martinez.
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Mosope Ominiyi
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L’entraîneur de Christian Mbilli, Marc Ramsay, reste indécis quant à une revanche contre Lester Martinez.
SHEFFIELD, Angleterre — Marc Ramsay a tenu à ne pas négliger, ni à se projeter trop loin dans l’avenir lorsqu’on lui a demandé ce qui allait suivre après la victoire éprouvante d’Arslanbek Makhmudov aux points en 12 rounds face à Dave Allen samedi dernier.

Cependant, il a confié à The Ring qu’il avait un emploi du temps « très chargé » d’ici la fin de l’année, principalement à Montréal, au Canada, où plusieurs de ses boxeurs sont programmés pour des combats ou en attente de nouvelles concernant leur avenir.

Le talentueux poids super-léger Wyatt Sanford (4-0, 2 K.-O.) poursuit son apprentissage après avoir décroché le bronze olympique l’été dernier, tandis que l’espoir des super-moyens Moreno Fendero (12-0, 10 K.-O.) profite d’un calendrier actif : six victoires avant la limite au cours des douze derniers mois.

Le Colombien Jhon Orobio (15-0, 13 K.-O.), prétendant dans la catégorie des 140 livres, fera face à un adversaire de calibre supérieur le mois prochain : le Sud-Africain expérimenté Xolisani Ndongeni (33-7, 19 K.-O.), dans le combat de soutien de la soirée Erik Bazinyan – Steven Butler, où les trois espoirs seront à l’affiche.

D’autres noms à mentionner ? Difficile d’oublier le détenteur de la ceinture intérimaire WBC des super-moyens, Christian Mbilli.

« Christian sera bientôt de retour à la salle avant son prochain combat », a plaisanté Ramsay lorsqu’on lui a demandé des nouvelles du boxeur de 30 ans, un mois après son match nul partagé palpitant en dix rounds contre Lester Martinez.


Mbilli (29-0-1, 24 K.-O.) avait défendu pour la première fois son titre intérimaire en dominant Maciej Sulecki le 28 juin, mais certains critiques en attendaient davantage, le voyant mis en difficulté par un adversaire rusé, plus complet que prévu.

L’équipe de Martinez a demandé – et obtenu – un rematch direct auprès de la WBC, qui a depuis ordonné une période de « négociations libres » pour organiser cette revanche. Le président du WBC, Mauricio Sulaiman, a déclaré à The Ring qu’aucun délai de 30 jours n’avait encore commencé, mais que cela n’était peut-être pas déterminant.

À propos de cette revanche immédiate, Ramsay reste prudent :

« Écoutez, on verra bien, » dit-il. « Nous entamons des négociations dans une autre direction pour le moment, mais nous évaluerons toutes les options. »

« C’était un bon combat. Je connais Lester depuis l’époque amateur et je savais à quel point il est talentueux. Il a battu deux fois le champion olympique Arlen Lopez [en 2018] avec un style déjà très professionnel. C’est un vrai bon espoir, mais le public de la boxe ne le connaissait pas encore.

Nous savons qu’il est d’un niveau élite, mais il était inconnu du grand public. Il n’avait rien à perdre, alors que Christian, lui, avait tout à prouver — l’âge, la maturité... Si tu veux t’imposer au plus haut niveau, tu dois accepter ce genre de défis. »

L’idée que Martinez (19-0-1, 16 K.-O.) soit un talent caché est partagée par son entraîneur principal, Brian McIntyre.

Beaucoup ont évoqué le rôle clé du puissant boxeur guatémaltèque pendant les séances de sparring avec Terence Crawford, avant le triomphe incontesté de ce dernier chez les super-moyens face à Canelo Alvarez.

Bien qu’apparaître sur la carte d’un combat de Crawford aurait considérablement accru sa notoriété, il est désormais temps pour le boxeur de 29 ans de devenir lui-même une tête d’affiche.

« Vous savez, il était le principal partenaire d’entraînement de Terence avant Canelo, mais quel gamin exceptionnel ! Un talent phénoménal et l’un des plus agréables à encadrer », a déclaré McIntyre à The Ring.

« Il ne se plaint jamais, donne toujours le maximum à l’entraînement, et j’aimerais vraiment voir la revanche ensuite. Ce combat nous a montré ce que nous devons encore améliorer, lui et toute l’équipe. »

Mbilli a déjà été associé à plusieurs noms cette année, dont Diego Pacheco et Kevin Lele Sadjo — qui s’affronteront finalement le 13 décembre — ainsi qu’au nouveau venu de la division, Hamzah Sheeraz.

L’entraîneur principal de Sheeraz, Andy Lee, a rejeté l’idée d’un combat à haut risque et faible récompense contre Mbilli lorsqu’il a été interrogé cet été.

Pendant ce temps, le promoteur de Sheeraz, Frank Warren, a insisté sur le fait qu’ils n’allaient pas attendre, Canelo devant subir une chirurgie arthroscopique du coude la semaine prochaine.

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