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Mario Barrios s’est préparé comme s’il affrontait Manny Pacquiao à son apogée, prêt pour une guerre de 12 rounds
INTERVIEW À LA UNE
Keith Idec
Keith Idec
RingMagazine.com
Mario Barrios s’est préparé comme s’il affrontait Manny Pacquiao à son apogée, prêt pour une guerre de 12 rounds
LAS VEGAS – Mario Barrios admet qu’il ne sait pas exactement à quoi s’attendre de Manny Pacquiao samedi soir.

Les proches de la légende philippine affirment tous qu’il a affiché, durant ce camp d'entraînement récemment terminé, une vitesse et une puissance comparables à celles qu’il possédait à son apogée physique.

Bien sûr, si le champion des huit catégories de poids ressemble plutôt à l’homme de 46 ans qu’il est réellement à l’approche de son combat contre Barrios, il est évident que son entourage ne va pas l’admettre publiquement avant leur affrontement en 12 rounds pour le titre WBC des poids welters de Barrios, qui aura lieu au MGM Grand Garden Arena.

Toujours aussi poli, Pacquiao (62-8-2, 39 KO) a reconnu, lors de la conférence de presse mercredi au MGM Grand, qu’il s’était davantage reposé durant son premier véritable camp d’entraînement depuis près de quatre ans. Il a également tenu à rassurer ceux qui s’inquiètent de voir un ex-champion emblématique remonter sur le ring à un âge aussi avancé : selon lui, il n’y a aucune raison de s’inquiéter.


Barrios (29-2-1, 18 KO) a esquissé un sourire sur scène lorsque Pacquiao a prédit que le style du natif de San Antonio rendrait leur affrontement particulièrement spectaculaire lors de leur combat principal en 12 rounds en pay-per-view (20h ET ; 17h PT ; 79,99 $). Si Pacquiao est vraiment prêt à relever le défi face à un adversaire de 16 ans son cadet et de 15 centimètres de plus que lui, Barrios est tout à fait disposé à échanger coup pour coup avec le redoutable gaucher.

« Il y a tellement d’inconnues », a confié Barrios à The Ring, « donc je dois littéralement me préparer comme si j’allais affronter un Pacquiao de la grande époque, et qu’on allait faire la guerre pendant 12 rounds. Je dois être dans la meilleure forme possible pour affronter le Pacquiao le plus rapide et explosif qu’on ait jamais vu. Et ensuite, je pourrai répondre à toutes les questions le soir du combat. »

Bob Santos, l’entraîneur de Barrios, n’a cessé de rappeler à son boxeur durant tout le camp que, même en tant que champion en titre et favori, il devait se préparer à ce que son adversaire retrouve le niveau qu’il avait le soir où, à 40 ans, Pacquiao avait envoyé Keith Thurman au tapis dès le premier round, devenant le premier homme à le vaincre.

Barrios, classé n°3 chez les poids welters par The Ring, défendra son titre presque jour pour jour six ans après que Pacquiao a battu Thurman par décision partagée au MGM Grand Garden Arena. Pacquiao n’a plus remporté de combat depuis cette victoire en juillet 2019, mais Santos a retenu une leçon précieuse : ne jamais sous-estimer l’un des plus grands boxeurs du XXIe siècle.


« Quel est le vieux dicton déjà ? “Trompe-moi une fois, honte à toi. Trompe-moi deux fois, honte à moi” », a déclaré Bob Santos à The Ring. « J’avais parié sur Keith [Thurman] pour qu’il donne une vraie leçon à Manny. Et la seconde d’après, Keith est au sol. Puis, c’est la fin du 12e round et on lève la main de Pacquiao.

Et moi, je suis là, incrédule, en train de me dire : “Il ne peut pas faire ça à 40 ans.” Je connaissais Thurman parce que Robert Guerrero l’a affronté, et je sais quel genre d’athlète il est, quel boxeur il est, la qualité de ses appuis. Et j’étais là : ‘Je viens vraiment de voir ça ?’ Je ne peux pas permettre que cela nous arrive. On doit être prêts pour ce Manny Pacquiao-là. »

Santos et Barrios ont aussi essayé de ne pas se focaliser sur la dernière défaite de Pacquiao contre Yordenis Ugas, ces derniers mois.

Pacquiao avait annoncé sa retraite cinq semaines après avoir été battu par décision unanime par Ugas lors d’un combat de 12 rounds pour le titre WBA des welters en août 2021 au T-Mobile Arena. Il avait accepté d’affronter le Cubain droitier à moins de deux semaines du combat, après que le gaucher invaincu Errol Spence Jr. s’était retiré à cause d’un décollement de la rétine survenu à l’entraînement.

« Le combat contre Ugas, je le considère comme un cas isolé », a expliqué Santos. « Tu te prépares pendant trois mois pour affronter Spence, puis une semaine avant le combat, on te dit : “Ah au fait, on change ton adversaire, ce ne sera plus un gaucher mais un droitier cubain, médaillé de bronze olympique, longiligne.” Ce n’est facile pour personne. »

Keith Idec est rédacteur senior et chroniqueur pour The Ring. Il est joignable sur X à l’adresse @idecboxing.

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