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Liam Davies : Je suis à mon meilleur quand on me laisse dans l’ombre
ARTICLE ANALYTIQUE
John Evans
John Evans
RingMagazine.com
Liam Davies : Je suis à mon meilleur quand on me laisse dans l’ombre
Liam Davies, un boxeur lucide, prêt à se relancer chez les poids plumes

En novembre dernier, Liam Davies, ancien champion britannique, européen et IBO des super-coqs, a connu la première contre-performance de sa carrière en s’inclinant face à Shabaz Masoud, perdant ainsi son invincibilité.

Cette défaite a marqué la fin de son passage chez les super-coqs. Désormais, il entame un nouveau chapitre chez les poids plumes et entend faire forte impression pour ses débuts dans cette catégorie, samedi soir, face à l’Irlandais invaincu et olympien Kurt Walker (12-0, 2 K.-O.).

Le combat aura lieu en sous-carte de l’affiche opposant Anthony Cacace à Leigh Wood chez les super-plumes, retransmise en direct sur DAZN depuis Nottingham, en Angleterre.

Bien que l’écart entre les catégories super-coq et plume ne soit que de 4 livres – soit moins de 2 litres d’eau –, Davies (16-1, 8 K.-O.) est conscient que ce léger gain de poids ne résoudra pas tous ses problèmes. Toutefois, il estime que cela lui offrira de meilleures conditions de préparation.

« Ce n’est toujours pas facile. Je reste un grand gabarit », confie-t-il à The Ring. « Cette expérience m’a définitivement convaincu que je ne pourrai plus jamais redescendre chez les super-coqs, peu importe les enjeux. »

Il se remémore avec lucidité les sacrifices extrêmes qu’il a dû faire pour atteindre la limite des 122 livres :
« C’était totalement fou. Mais c’est tout ce que j’ai toujours connu. Lors de ce camp, j’ai enfin pu réaliser mon dernier sparring. Lors des précédents, je n’avais plus l’énergie nécessaire pour m’entraîner les dernières semaines. »

Malgré une année 2023 marquée par cette défaite, Davies retient également des points positifs :
« L’année dernière a été étrange : j’ai signé mes meilleures performances... et j’ai aussi subi ma première défaite. »

En mars, il avait pourtant brillé en mettant KO au deuxième round le redoutable Mexicain Erik Robles Ayala, remportant ainsi le titre IBO et s’ouvrant les portes d’un combat mondial.

Mais plutôt que de capitaliser sur cette victoire, Davies a choisi d’affronter son rival de longue date, Shabaz Masoud. Bien que le duel ait suscité l’enthousiasme du public britannique et placé Davies en tête d’affiche pour la première fois, ce choix a freiné la progression ascendante du boxeur de 29 ans, originaire de Donington.

Après avoir dû annuler un combat estival pour cause de maladie, Davies a retrouvé le ring après huit mois d’inactivité. Entre-temps, son corps avait évolué, ne lui permettant plus de rester performant à 122 livres.

Ce soir-là, Masoud s’est imposé par décision partagée, et Davies n’était plus le même boxeur.

Choisir un adversaire technique comme Walker pour ses débuts chez les plumes peut paraître risqué, mais Davies y voit au contraire une opportunité.

« C’est un olympien, certes, mais je trouve qu’il a un style assez proche du mien. Honnêtement, je pense simplement que je fais tout un peu mieux », affirme-t-il.

« Beaucoup pensent que je suis devenu prenable. Samedi soir, je veux rappeler à tout le monde que ma dernière performance n’était qu’un accident de parcours. »

Sans chercher d’excuses, il reste focalisé sur l’essentiel :
« Je ne veux pas trop parler du poids, car dans le monde actuel, ça sonne comme une justification. Mais samedi, je compte bien montrer – rappeler – qui est vraiment Liam Davies. »

Il aborde ce combat avec confiance :
« J’ai rarement eu un camp d’entraînement aussi bon. Les gens parlent pour se rassurer, mais ce n’est pas mon style. Je me sens prêt. »

Plutôt que de tout remettre en question après sa défaite, Davies a préféré rester fidèle à son entourage et à ses principes.

« Je suis mieux loin des projecteurs. Je fais ce que j’ai à faire, puis je m’éclipse », explique-t-il.

« J’ai l’impression que les attentes ont changé quand les gens ont commencé à croire en moi, et ça m’a peut-être un peu déstabilisé. Je suis plus à l’aise quand on me sous-estime. »

Accompagné de son père, de Simon Baverstock et d’Errol Johnson, Davies poursuit sa route dans la discrétion, avec la ferme intention de retrouver le sommet.

« Cette pause forcée m’a permis, pour la première fois, de prendre du recul sur ma vie et ma carrière. Et pour la première fois aussi, je me suis dit : ‘Bravo, Liam.’ »

« J’ai tout accompli sans l’appui de grands noms ou d’entraîneurs expérimentés. On a tout appris ensemble. Et maintenant que nous avons l’expérience, rien ne nous empêche d’y arriver de nouveau. »

« On l’a déjà fait. On peut le refaire. »

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