Terence Crawford n’est pas le seul boxeur de l’écurie de Brian “BoMac” McIntyre à disputer un combat potentiellement décisif le 13 septembre.
Avec deux puncheurs explosifs cherchant à s’imposer dans une catégorie des 168 lbs déjà surchargée de talents, McIntyre est convaincu que Martinez–Mbilli tiendra ses promesses et que son boxeur fera la différence dans les derniers rounds.
« Ça va être une guerre », a confié McIntyre à
The Ring. « Lester monte en puissance au fil des rounds, et c’est là que Mbilli va [craquer]. Ils démarrent très vite, mais peuvent-ils tenir l’intégralité des 36 minutes ? »
Martinez (19-0, 16 KOs) reste sur
un KO au 4ᵉ round contre l’invaincu Joeshon James (9-1-2, 5 KOs) le 22 mars. Le boxeur de 29 ans n’a combattu au-delà du 4ᵉ round que quatre fois dans sa carrière, mais a remporté cinq de ses sept derniers combats avant la limite.
Classé n°3 WBA, n°7 WBC et n°15 WBO, Martinez devait initialement revenir le 12 juillet contre Pierre Hubert Dibombe (22-2-1, 12 KOs), mais avait dû se retirer en raison de migraines.
De son côté, Christian Mbilli (29-0, 24 KOs) est installé depuis longtemps comme un sérieux prétendant chez les super-moyens. Basé à Montréal (Canada), il a bâti l’essentiel de sa carrière autour de sa ville d’adoption.
Lors de son dernier combat, il s’est emparé de la ceinture WBC intérimaire des super-moyens en stoppant dès le premier round le vétéran Maciej Sulecki (33-4, 13 KOs). Avant cela, en août 2024, il avait dominé sans difficulté Sergiy Derevyenchenko (16-6, 11 KOs), triple challenger mondial chez les moyens entre 2018 et 2020.
Pour Mbilli comme pour Martinez, cette sous-carte est une occasion rêvée de s’imposer comme le prochain grand nom des super-moyens. Avec leurs styles agressifs et spectaculaires, les deux hommes pourraient bien voler la vedette au reste du programme.
Relativement discret jusque-là, Martinez arrive dans l’ombre, ce qui, selon McIntyre, est un avantage.
« Lester, ce n’est pas une blague », a insisté McIntyre. « Il monte en puissance au fil des rounds. »
Il a ajouté :
« Nous sommes les outsiders, et c’est parfait. J’adore ça. C’est bon pour le boxeur. »