BIRMINGHAM, ANGLETERRE — Adam Azim ne devrait pas tarder à revenir en tête d’affiche d’un gala BOXXER diffusé sur Sky Sports cet été, même s’il reste discret sur l’identité de son prochain adversaire.

Deux mois et demi après avoir signé la meilleure victoire de sa carrière en stoppant Sergey Lipinets, le jeune boxeur de 22 ans est conscient que le public attend qu’il passe à la vitesse supérieure. Bien que son titre de champion du monde IBO ait une certaine valeur, Azim reconnaît que cela ne sera vraiment significatif que lorsqu’il décrochera l’une des ceintures majeures des quatre grandes instances mondiales. Comme son rival de division Dalton Smith, il pourrait devoir patienter.

Declan Taylor de The Ring a récemment évoqué le Canadien Steve Claggett (39-8-2, 27 KO), ancien prétendant mondial, comme adversaire potentiel, tandis qu’Azim a cité de son côté Regis Prograis (29-3, 24 KO), double ancien champion, comme une autre cible envisageable.

Prograis devait affronter Oscar Duarte à la mi-février, mais s’est retiré du combat à moins de deux semaines de l’échéance en raison d’une blessure à l’épaule. Quatre mois plus tôt, à la suite d’une défaite aux points face à Jack Catterall, le boxeur de 36 ans avait laissé entendre qu’il pourrait se retirer de la boxe professionnelle pour se tourner vers le bare-knuckle à Manchester.

« Juillet serait idéal. Je veux continuer à grimper dans les classements et viser d’autres ceintures… la WBA, peut-être la WBC. Je ne sais pas si j’aurai une opportunité pour la WBC – il y a beaucoup de combats obligatoires – mais la WBA m’intéresse », a déclaré Azim à The Ring.

Pour sa première défense volontaire, le champion WBC Alberto Puello (24-0, 10 KO) affrontera l’ancien champion IBF Subriel Matias (22-2, 22 KO) lors d’un événement très attendu le 12 juillet à New York. Le numéro 1 au classement, Dalton Smith, devrait affronter le vainqueur d’ici la fin de l’année, bien que certaines sources indiquent que le vainqueur du duel Teofimo Lopez vs Arnold Barboza Jr pourrait aussi être positionné pour ce combat.

Après avoir dominé Jose Valenzuela le mois dernier, le nouveau champion WBA Gary Antuanne Russell (18-1, 17 KO) a reçu l’ordre de défendre son titre contre le numéro 1 Andy Hiraoka (24-0, 19 KO). À noter qu’Azim est classé uniquement par la WBC parmi les quatre grandes fédérations – à la 12ᵉ place actuellement.

Smith (18-0, 13 KO), qui a envoyé son adversaire au tapis à trois reprises mais a peiné à s’imposer aux points sur 12 rounds face à Mathieu Germain le week-end dernier, a montré des signes d’agacement face au style défensif du vétéran de 35 ans.

« Je ne vais pas le critiquer, il a été solide, mais il aurait pu faire mieux. Quand on fait face à un boxeur qui évite constamment l’engagement, il faut savoir conclure, ne pas se retenir », a estimé Azim à propos de la prestation de Dalton.

Et pour un pronostic anticipé sur Puello-Matias ? « Ce sont deux très bons boxeurs, Puello est peut-être plus technique, mais je pense que Matias a ce qu’il faut pour gagner. »

Dans une période bien remplie pour le gymnase McGuigan, Azim suit également de près le combat prévu en 10 rounds de son partenaire d’entraînement Lee Cutler contre Sam Eggington – une rencontre interrompue deux rounds plus tôt en raison d’une blessure à l’œil d’Eggington.

Azim souhaite une revanche – à condition que cela soit financièrement viable – comme cela a certainement été le cas pour la championne unifiée des super-coqs Ellie Scotney (12-0), après avoir signé un contrat pluriannuel avec MVP, cofondée par Jake Paul et Nakisa Bidarian.

Détentrice des ceintures IBF, IBO, WBO et The Ring, Scotney vise désormais la WBC qu’elle tentera de décrocher face à Yamileth Mercado (24-3, 5 KO) le 11 juillet, dans une soirée 100 % féminine dominée par le troisième affrontement entre Katie Taylor et Amanda Serrano.

« Ce qu’elle a accompli est impressionnant. C’est une personne adorable et elle mérite pleinement cette opportunité de boxer sur Netflix. Être signée par Jake Paul, c’est une belle vitrine pour sa carrière… elle mérite tout ce qui lui arrive », a conclu Azim.