Stephen Fulton a appris à ne plus regarder trop loin devant lui et à simplement profiter du moment présent.

Pour pratiquement tous les combattants, dès qu'ils remportent une victoire ou subissent une défaite, l'attention des fans et des analystes se tourne immédiatement vers ce qui vient ensuite. Fulton, après avoir dominé Brandon Figueroa il y a quelques jours, se trouve maintenant dans cette situation.

Il y a quelques noms qui semblent logiques. Angelo Leo, Rafael Espinoza et Nick Ball détiennent tous des titres mondiaux. Bruce Carrington est également un autre nom intéressant. Même un match revanche avec Naoya Inoue est désormais une option envisageable.

Cependant, plonger dans les détails de ses prochains mouvements est la dernière chose à laquelle il pense.

« Je vais laisser mon équipe s'occuper de cela pour le moment », a déclaré Fulton lors d'une interview avec FightHype.com. « Je ne m'inquiète de rien en ce moment. Je prends plaisir à être de retour là où je dois être, au sommet de ma division. »

Vêtu de shorts en jean et de chaussures de boxe personnalisées ressemblant à des Timberlands, Fulton (23-1, 8 KO) a brillé à la T-Mobile Arena à Las Vegas, Nevada. Figueroa, qui avait failli battre Fulton il y a quelques années, a combattu comme un homme apathique, coincé dans la boue.

Quand il le souhaitait, Fulton boxait magnifiquement de l'extérieur. Lorsqu'il en avait assez de mener un combat propre et qu'il voulait se salir les mains, il a brutalement dominé Figueroa à l'intérieur.

Actuellement, l'endroit où se trouve la star de Philadelphie est inconnu, mais très probablement, il est en train de se détendre, arborant un immense sourire avec un verre dans une main et son nouveau titre WBC dans l'autre.

À ce stade, Fulton n'a combattu que dans deux catégories de poids et devrait probablement passer à la troisième bientôt. Lorsqu'il le fera, il croit que le succès qu'il a connu ailleurs le suivra.

« Dans chaque division où je suis entré, j'étais numéro un. J'étais au sommet. Personne ne peut m'enlever ça. »