Cinkara, challenger obligatoire de l’IBF, est arrivé en Australie une semaine avant leur affrontement principal, qui se déroulera au Gold Coast Convention Centre dans le Queensland, en Australie.
« J’ai travaillé pendant des années pour atteindre ce moment, avec foi, discipline et détermination », a déclaré Cinkara (23 victoires – 0 défaite, dont 19 par KO) à
The Ring. « J’ai toujours compté sur Allah et, au fond de moi, je savais que ce grand combat viendrait et que je serais prêt. »
Le boxeur turc né en Allemagne, âgé de 40 ans, devait initialement affronter Opetaia (28 victoires – 0 défaite, dont 22 par KO) en janvier, mais il s’est déchiré un ligament lors de l’entraînement. Cinkara n’a pas encore affronté d’adversaires notables dans sa carrière et va passer plusieurs niveaux avec cette opportunité.
« Opetaia est actuellement le meilleur champion des poids lourds-légers, mais honnêtement, peu m’a importé qui se tenait devant moi. Je boxais simplement, tout en respectant et en prenant chaque adversaire au sérieux », a-t-il déclaré. « J’ai toujours suivi mon propre chemin et je suis resté concentré sur mon objectif. »
« J’ai fait des sparrings avec de nombreux anciens champions du monde, comme
Oleksandr Usyk, Murat Gassiev, Ilunga Makabu,
Arsen Goulamirian, Mairis Briedis et bien d’autres. Je connais le niveau auquel nous compétitions, et cela me motive encore plus pour ce combat. »
Bien que Cinkara n’ait jamais combattu en dehors de l’Europe, il reste optimiste à l’idée de se battre sur le territoire du champion.
« Combattre en Australie n’est pas un désavantage. Au contraire, une victoire sur un sol étranger sera encore plus grande. Je ne ressens aucune pression, seulement de l’excitation. Je reçois aussi beaucoup de messages de mes fans turcs en Australie – je ne serai pas seul. »
Personne ne donne beaucoup de chances à Cinkara en dehors de son équipe. Il est donné perdant à 25 contre 1.
« Avant tout, c’est ma foi », a déclaré le boxeur de 40 ans à propos de sa conviction qu’il peut réaliser l’un des plus grands retournements de l’année.
« Je n’en ai pas beaucoup parlé, mais ma vie n’a jamais été facile. J’ai dû me battre pour survivre, pour ma famille, pour ma santé et toujours pour mon rêve, mais, avec la volonté d’Allah, j’ai surmonté chaque défi. »
« Le 6 décembre, je monterai sur le ring pour donner tout ce que j’ai, surprendre le monde et entrer dans l’histoire. Tout ce qui doit arriver, arrivera. »
Son promoteur, Ahmet Oner, n’était pas convaincu par Cinkara au départ, mais le boxeur a progressivement gagné sa confiance grâce à sa persévérance.
« Je me souviens quand Huseyin est venu me voir, et je pensais qu’il était trop vieux pour ce métier parce qu’il avait environ 35 ans », a déclaré Oner.
« Il faisait d’excellents sparrings, mais à mon avis, il était trop vieux pour commencer en tant que professionnel, et pourtant il a réussi. Cela montre son caractère, le type de personne qu’il est : il ne lâche rien. »
« Opetaia est un combattant très fort, il a des rêves, c’est un dur, je l’aime bien. Mais quelqu’un peut choquer le monde et parfois cela arrive en boxe. Tout est possible. »
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