David Benavidez et Anthony Yarde totalisent 57 victoires à eux deux – dont 48 obtenues avant la limite.

Les deux hommes s’affrontent en tête d’affiche de “The Ring IV: Night of the Champions”, samedi soir à l’ANB Arena de Riyad, où le titre WBC des mi-lourds de Benavidez sera en jeu face au double challenger mondial londonien.

Avant ce choc, diffusé en direct sur DAZN en pay-per-view, nous examinons les meilleures victoires de chacun des deux boxeurs, classées dans l’ordre chronologique décroissant.

Après 10 ans chez les super-moyens, Benavidez a décidé de monter chez les mi-lourds. Mais il n’allait pas bénéficier d’un adversaire facile pour sa première sortie dans cette nouvelle catégorie : il a affronté “The Nail” Gvozdyk pour la ceinture WBC intérimaire. La seule défaite précédente de l’Ukrainien était survenue contre Artur Beterbiev, mais il n’a pas trouvé de réponse face aux qualités de Benavidez, qui s’est imposé largement par décision unanime. L’un des juges, Don Trella, l’a même donné vainqueur 119-109 au MGM Grand.

Il s’agit là de l’une des performances les plus impressionnantes de Benavidez, réalisée face à un champion du monde invaincu dans deux catégories, Demetrius Andrade. Le natif du Rhode Island est connu comme l’un des boxeurs les plus difficiles à toucher — il encaisse en moyenne seulement 6,2 coups par round — mais Benavidez n’a eu aucun mal à trouver la cible. Au cours des six rounds disputés, il a atterri 117 coups, envoyant Andrade au tapis au quatrième round, avant que le coin de ce dernier n’arrête le combat avant le début du septième.

Avant l’affrontement entre Benavidez et le champion en titre Anthony Dirrell en 2019, certains pensaient que l’opportunité arrivait peut-être trop tôt pour le jeune boxeur. Mais Benavidez n’allait pas se laisser intimider par The Dog de Flint (Michigan). Il a ouvert une coupure sur son adversaire avec un coup légal au sixième round. Le supplice s’est poursuivi jusqu’au neuvième, moment où le coin de Dirrell a jeté l’éponge, offrant à Benavidez la victoire et le titre mondial sur arrêt dû aux coupures.

Bien que Yarde n’ait pas été dans sa version la plus explosive, il s’agissait d’une victoire cruciale et âprement disputée lors de ce troisième affrontement contre Arthur. Les deux hommes savaient qu’un succès à Tottenham les propulserait vers un combat mondial, tandis que le perdant risquait de ne jamais obtenir une nouvelle opportunité. Ce soir-là, Yarde a mieux géré la pression, contrôlant la majorité du combat et l’emportant sur les trois cartes des juges.

Alors que sa seconde victoire sur Arthur serait une démonstration de patience et de résilience, celle-ci — une mission de revanche trois ans et demi plus tôt — fut un étalage de sa puissance sans pitié. Encore frustré par la défaite subie lors de leur premier combat, Yarde n’a rien laissé au hasard au Copper Box, démantelant Arthur en quatre rounds et concluant le combat avec une droite à la tête.

Étant donné qu’il avait tenu la distance contre Arthur Abraham, Callum Smith et Sakio Bika, le Monténégrin d’origine serbe Sjekloca était censé offrir quelques rounds au jeune espoir Yarde lorsqu’ils se sont affrontés fin 2017. Mais le Londonien en a décidé autrement : il a envoyé son adversaire expérimenté au tapis dès le deuxième round, puis a terminé le travail au quatrième. Cela reste la seule défaite avant la limite de l’ancien challenger mondial.