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Callum Walsh : Quand on a la puissance de knockout, il est difficile de passer une mauvaise soirée
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Thomas Hauser
Thomas Hauser
RingMagazine.com
Callum Walsh : Quand on a la puissance de knockout, il est difficile de passer une mauvaise soirée
Freddie Roach rayonnait.

Alors que le célèbre entraîneur discutait avec des journalistes au bord du ring, dans le théâtre du Madison Square Garden, après le KO au premier round de Callum Walsh contre Dean Sutherland en mars, on ne pouvait lui enlever son sourire.

« On s’échauffait une minute et demie dans le vestiaire, et on savait qu’il allait sortir et en mettre plein la vue à quelqu’un, » a raconté Roach. « Ses combinaisons étaient tellement explosives que quelqu’un est venu me dire : ‘Freddie, fais gaffe à ne pas lui casser la main.’ Je lui ai répondu : ‘Ça va aller.’ »

Un rire, puis quelqu’un a demandé quand Walsh (13-0, 11 K.-O.) serait prêt pour un combat de championnat.

« Dans deux semaines, on y va, » a répondu Roach avant de retourner au vestiaire.

J’ai reparlé de cet échange avec Walsh plus tôt ce mois-ci.

« Freddie adore les knockouts, » a expliqué le boxeur irlandais de 24 ans. « Il aime quand tu rentres dans le ring et que tu règles ça rapidement, surtout qu’on était là-bas depuis un moment. On est restés une semaine à New York, ça faisait longtemps d’être sur place, puis des heures dans le vestiaire avant le combat. Du coup, je l’ai fait vite fait bien fait pour lui, sans prendre de coup, et je suis prêt à retourner au camp d’entraînement pour le prochain. Mais Freddie était vraiment content, surtout que mes deux derniers combats se sont passés comme ça. C’était probablement la fois où je l’ai vu le plus heureux, surtout que ça aurait dû être mon combat le plus dur jusqu’à présent. »



Ce ne fut pas le cas, mais sur le papier, Dean Sutherland, l’Écossais, était considéré comme un bon test pour le champion WBC Continental Americas des poids junior-moyens. Puis le combat a commencé, et Walsh a touché pratiquement tout ce qu’il a lancé. À 2 minutes 45 du premier round, il a mis fin au combat. C’était une belle victoire, quoi qu’on en dise, mais quand on considère qu’il avait déjà mis KO Przemyslaw Runowski et Carlos Cervantes en deux rounds chacun lors de ses deux combats précédents, on peut se demander si Walsh ne manque pas de rounds à ce stade clé de sa carrière. Ce n’est pas une préoccupation pour lui.

« Non, je fais assez de rounds en sparring au Wild Card. Je sparre trois fois par semaine en permanence. Je ne fais pas plus que nécessaire, » rit-il.

« Si je peux finir un combat en un round, je le fais. Je n’ai pas besoin d’y rester plus longtemps. Je suis payé pareil que ça dure un round ou dix. Donc oui, j’aime finir vite. »

Cette attitude lui a valu une solide base de fans, comme en témoignent les foules enthousiastes qui l’ont accueilli à Dublin et à New York. Ajoutez à cela son humour pince-sans-rire avec les médias et sa quête constante du KO, il n’est pas étonnant qu’il y ait beaucoup d’engouement autour du « Roi » de Cork. Mais avec cet engouement vient aussi la critique de ceux qui estiment qu’il n’a pas encore été mis à l’épreuve et qu’avec de telles opportunités médiatiques, il devrait affronter des prétendants plus solides. La réponse est que, avec 13 combats au compteur, il affronte ceux qu’il doit affronter à ce stade. Pour Walsh, tout cela est du vent. Il se présente quand il faut et fait son boulot.

« Je pense que vous verrez vraiment le meilleur de moi quand je combattrai les meilleurs, » a-t-il déclaré. « Je suppose que c’est dur à dire maintenant quand je combats des gars que personne ne connaît vraiment. Donc quand je me frotterai à quelqu’un que tout le monde connaît, c’est là que vous verrez le meilleur de moi, et c’est là que je donnerai mes meilleures performances. »

Walsh, qui remonte sur le ring le 21 juin face à Elias Espadas, sait que ce vétéran mexicain ne fera pas beaucoup parler de lui, mais il veut rester actif et poursuivre sa série de KO.



« Évidemment, je fais confiance à ce que l’équipe me donne, mais si je continue à mettre KO les gens en un ou deux rounds, ils devront vite me donner de gros combats. On verra après le prochain. Je continue juste à affronter l’homme qu’on me met en face. »

Si ses adversaires tombent toujours aussi vite, son promoteur, 360 Promotions, devra accélérer les choses, comme le souligne Tom Loeffler.

« C’était son meilleur adversaire et sa meilleure performance », a dit Loeffler après le combat contre Sutherland. « On pourrait devoir avancer son calendrier. »

Loeffler, qui sait parfaitement gérer la carrière d’un boxeur, admire la maturité de Walsh à seulement 24 ans.

« Il est d’un calme incroyable. Dana White (CEO de l’UFC) était au premier rang, c’est Madison Square Garden, pourtant il n’a pas eu la pression. Sa préparation avec Freddie Roach était énorme. Plus il affronte de bons adversaires, mieux il performe. Et j’oublie qu’il n’a que 24 ans. J’ai commencé avec Triple G quand il avait déjà 30 ans. 24 ans, 13 combats dont 11 KO, et un sang-froid incroyable. Il vient de loin, il a parlé de son passé sur les bateaux de pêche à Cork, il ne laisse rien au hasard, il bosse dur et ça se voit dans le ring. »

Walsh ne se laisse pas perturber par le bruit autour de lui. Monter en niveau ? Il est prêt. Plus d’interviews ? Pas de problème. Et s’il rencontre des difficultés, il a son atout maître.

« Je sais que je bosse pour avoir ces opportunités. Quand elles arrivent, il faut tout donner. Même si j’ai une mauvaise soirée, j’ai la puissance de KO. C’est un combat, je vais te toucher à un moment donné. Quand ça arrive, ça change tout. Je peux faire la pire soirée, mais si je touche, tu tombes ou le combat bascule, et je prends le contrôle. C’est pour ça que je garde ça en tête. On ne peut pas vraiment avoir une mauvaise soirée quand on a du KO power. Même si tu es mené aux points, je vais forcément toucher un coup qui va tout changer. »


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