Michał Cieślak veut briser la malédiction, Pascal l’attend.

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Après deux échecs au niveau mondial, Michał Cieślak est “survolté” à l’idée de mettre fin à la série face à Jean Pascal

INTERVIEW

Anson Wainwright

RingMagazine.com |il y a un jour

Après deux échecs au niveau mondial, Michał Cieślak est “survolté” à l’idée de mettre fin à la série face à Jean Pascal

Est-ce que la troisième fois sera la bonne pour Michał Cieślak ?

Le Polonais de 36 ans a échoué à deux reprises dans ses tentatives de conquête d’un titre mondial chez les poids lourds-légers. Ilunga Makabu l’avait battu aux points pour la ceinture WBC au Congo il y a cinq ans, avant que Lawrence Okolie ne le fasse chuter, puis battre, deux ans plus tard à Londres lors d’un combat pour le titre WBO.

Cette fois, Cieślak se rendra au Canada, où il affrontera l’ancien champion du monde des mi-lourds, le vétéran Jean Pascal, pour le titre intérimaire WBC vacant des lourds-légers, samedi à la Place Bell, à Laval, au Canada.

« Je suis extrêmement heureux et excité », a déclaré Cieślak (27 victoires, 2 défaites, 21 KO) à The Ring par l’intermédiaire de Michał Koper. « J’ai hâte de me battre pour ce titre, je suis en ébullition. La troisième fois sera la bonne ! »

Cieślak, qui avait remporté le titre européen trois combats après sa défaite contre un Okolie alors invaincu, semblait prêt à gravir de nouveau les échelons avant qu’une blessure ne vienne compromettre une grande opportunité : défendre sa ceinture contre Isaac Chamberlain en sous-carte du combat Chris Billam-Smith vs Richard Riakporhe 2, au Selhurst Park, un stade de football londonien, il y a douze mois.

Jack Massey avait alors remplacé Cieślak au pied levé et surpris Chamberlain par une victoire aux points en 12 rounds. Il avait ensuite enchaîné avec un combat de dernière minute contre le champion IBF/The Ring Jai Opetaia, en Arabie saoudite, quatre mois plus tard. De son côté, Cieślak est resté dans l’ombre de la scène mondiale.

« Ce fut une période difficile, mais ce qui compte, c’est que mon combat pour le titre soit enfin confirmé », a-t-il confié. « C’est difficile de rester motivé pour tous ces combats de préparation. Un combat pour un titre, c’est une autre histoire. Là, j’ai la motivation, je ressens l’énergie. »

Cieślak ne tarit pas d’éloges à l’égard de Pascal et se réjouit de l’opportunité qui s’offre à lui.

« J’ai beaucoup de respect pour lui en tant que boxeur, il a de l’expérience, je n’aurais pas pu rêver d’un meilleur scénario », a-t-il poursuivi. « Je suis heureux de relever ce défi. Encore une fois, j’ai tellement hâte ! Certains disent que je suis favori, mais je n’y pense pas. Tout ce qui m’importe, c’est d’être en grande forme et de remporter cette ceinture. »

Le double challenger mondial s’est préparé en Espagne et en Pologne avant de rejoindre les États-Unis, sous la supervision d’Andrzej Liczik.

Il estime que cela lui donnera les meilleures chances de devenir champion face à Pascal, et ne se soucie pas d’être une nouvelle fois le boxeur à l’extérieur. Après tout, c’est devenu une habitude.

« Je me fiche de l’endroit où se trouve le ring », a-t-il expliqué. « Il y aura beaucoup de mes fans polonais au Canada, mais je reste concentré sur mon camp d’entraînement. Les fans peuvent aider dans une certaine mesure, mais c’est le boxeur qui combat dans le ring.

« Je veux remporter cette ceinture le 28 juin ! Je ne veux plus ressentir ce que j’ai ressenti après le combat contre Okolie, quand j’avais honte d’aller à l’épicerie, parce que j’avais l’impression d’avoir déçu mes fans, mes voisins. Le plan, c’est de gagner le 28 juin et ensuite, le 5 juillet, de me marier en tant que champion WBC. »

Jean Pascal (37 victoires, 7 défaites, 1 nul, 21 KO) a brillé en amateur, remportant l’or aux Jeux du Commonwealth 2002, avant de représenter le Canada aux Jeux olympiques de 2004. Professionnel depuis 20 ans, il évolue au plus haut niveau depuis 2009, lorsqu’il a décroché le titre WBC en battant Adrian Diaconu, puis en défendant sa ceinture à quatre reprises.

Cependant, ses défaites contre Bernard Hopkins (UD12), Sergey Kovalev (TKO8) et Dmitry Bivol (UD12) semblaient marquer la fin de son règne. Mais à 42 ans, Pascal a relancé sa carrière en s’imposant face à Marcus Browne (TD8), Badou Jack (SD12) et Fanlong Meng (UD12). Il aborde toutefois ce combat après une défaite aux points en 12 rounds face à Michael Eifert, lors d’un combat éliminatoire pour le titre IBF des mi-lourds.

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