Najee Lopez pourrait être la star montante de la division des poids mi-lourds, mais tous ses contemporains ne sont pas impressionnés.

Anthony Sims Jr. a laissé échapper un bâillement énorme tandis que Lopez poursuivait son assaut le week-end dernier. À l'autre bout de sa raclée à sens unique se trouvait le vétéran de longue date, Gilbert Castillo Rivera. Lorsque l'arbitre Emil Lombardi a mis fin au combat, un immense sourire s'est dessiné sur le visage de Lopez. Mais bien qu'il soit convaincu d'être prêt pour les autres membres de l'élite de la division, Sims n'arrive pas à comprendre tout l'engouement autour de lui.

En fait, si Lopez décidait un jour de monter sur le ring avec lui, Sims est convaincu que la vague de popularité prendrait fin.

"Je vais lui montrer qui est le patron," a déclaré Sims lors d'une interview avec Tha Boxing Voice. "Il n'a pas la mâchoire solide."

Sims ne parle pas sans raison. Il croit avoir des preuves irréfutables qui montrent que Lopez ne peut pas encaisser un bon coup.

Contre Steven Sumpter l'année dernière, Lopez (13-0, 10 KOs) s'est retrouvé à regarder les lumières du plafond au quatrième round. Bien sûr, il s'est relevé et a remporté la victoire. Mais sa réputation a déjà pris un coup.

Sims a été incroyablement inactif ces derniers temps, mais en ce qui concerne la puissance de frappe, il en a à revendre. Avec 20 victoires par knockout en 25 combats professionnels, il est certain que Lopez serait la victime numéro 21.

Appeler un prospect brûlant et réussir à décrocher un combat sont deux choses différentes. Tout se résume à un risque élevé contre une récompense faible. Cela signifie que Sims doute que Lopez mordra à l'hameçon.

Dans quelques semaines, cela fera deux ans que Sims n'a pas fait d'apparition. Cependant, la rouille du ring n'est pas quelque chose qui le préoccupe. Il ne fuira pas Lopez s'il en a l'occasion. Si le jeune homme de 25 ans veut que son moment sous les projecteurs soit écourté, il lui suffit de faire appeler Sims.

"Je vais te battre. Si tu veux faire ça, faisons-le."