Andy Dominguez cherche une structure de promotion.
La boxe est déjà assez difficile en soi, mais sans la bonne équipe ni le bon soutien, certains boxeurs peuvent passer inaperçus.
Andy Dominguez (12-1, 6 KOs) ne veut pas que cela lui arrive.
Le poids mouche de 27 ans affrontera Byron Rojas en tête d’affiche vendredi soir à Atlantic City, dans le New Jersey, dans ce qui sera seulement son deuxième combat en dix rounds, à l’occasion du quatrième gala organisé cette année par Boxing Insider Promotions.
Gagner est toujours l’objectif principal pour Dominguez. Mais en matière de reconnaissance, cela ne lui a pas encore permis de se faire une place. Il a des objectifs clairs, et il n’a pas l’intention de faire dans la demi-mesure.
« Je veux vraiment un promoteur, » a confié Dominguez à
The Ring. « Je sais que c’est ce qu’il me faut — quelqu’un pour me soutenir, faire connaître mon nom. De cette façon, j’aurai plus d’opportunités et je pourrai montrer qui je suis. La première étape, c’est de battre ce gars-là et de bien le faire. »
Lorsque Dominguez est passé professionnel en 2020, il l’a fait sans l’appui d’un promoteur. Il a utilisé divers réseaux sociaux, comme Instagram, pour se faire connaître, espérant générer suffisamment de buzz pour attirer l’attention de quelqu’un.
Le décor est planté pour Dominguez, qui reste sur deux victoires consécutives depuis sa défaite par décision unanime large face à Yankiel Rivera, le 24 février. Le problème, c’est que Rojas est également en forme : à 35 ans, il a remporté quatre de ses cinq derniers combats, avec un no contest.
Dominguez sait que ce type de combat est une épreuve décisive : soit on coule, soit on surnage. S’il n’est pas au niveau, il retombera dans l’oubli. Mais s’il prouve qu’il est au-dessus, il se rapprochera de ses ambitions.
Une chance mondiale ou un combat contre un adversaire bien établi dans le top 10 des poids mouches n’est pas encore une priorité immédiate. Son véritable objectif, c’est de trouver une structure stable et des personnes prêtes à croire en son talent.
Quoi qu’il arrive, Dominguez se dit reconnaissant d’être là où il en est aujourd’hui.
« Je sais que j’ai le talent », a-t-il affirmé. « Il me faut juste un promoteur qui me remarque. »